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 LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE

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romain Artaud
U.Batini
champseix
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champseix




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MessageSujet: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMar 3 Jan à 19:39

Objet : C2i et prolongement de la TPED (problématisations de cours, définitions d'exercices, éléments bibliographiques qui peuvent, aussi, être virtuels, etc.).

Cliquez sur "répondre" pour commencer (et ... continuer). Very Happy
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U.Batini




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MessageSujet: La raison et le réel   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMar 17 Jan à 17:43

Sujet proposé: la raison et le réel.
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champseix




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MessageSujet: le sujet proposé   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMer 18 Jan à 20:42

Excellent sujet ! Tout ceci pour dire qu'il vaut mieux cliquer sur "répondre" que sur "nouveau" afin de conserver l'unité du fil.
Cordialement.
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U.Batini




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MessageSujet: pour commencer !!!   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMer 18 Jan à 22:35

Je suis tombé sur ce site par hasard ca peut déja lancer une piste:

http://denis-collin.viabloga.com/news/98.shtml

Et voici quelques textes:

http://www.philosophie-en-france.net/Apprendre/notion-raison.htm
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romain Artaud




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MessageSujet: Re: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyJeu 26 Jan à 20:30

Ce qui me turlupine personnellement avec ce couple conceptuel: la raison et le réel, c’est que je ne vois pas d’emblée pourquoi le programme rapproche ces deux notions : la raison n’est pas la seule faculté de l’esprit à entretenir un rapport avec le réel (l’imagination, la sensibilité (qui a un aspect mental), par exemple, ont également à faire au réel ) et la raison (du moins en tant que faculté de raisonner) n’a pas forcément de relation au réel (on peut raisonner sur ce qui est irréel, hypothétique).
Il me semble donc un peu artificiel, restrictif de les rapprocher.
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PHILIPPE BOULIER




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MessageSujet: Re: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyDim 29 Jan à 22:48

Je suis d'accord avec toi Romain, c'est un couple sans doute restrictif. Cependant, le réel est peut-être par essence rationnel ; mais il serait difficile de considérer que le réel soit par essence imaginatif ou sensible. C'est ce qui peut faire la différence entre le couple "raison-réel" et d'autres couples conceptuels, du type: imagination-réel ou sensibilité-réel.
A cet égard, on pourrait aborder les choses de plusieurs manières : par exemple en s'appuyant sur une théorie comme celle de Hegel qui pose que tout ce qui est réel est rationnel. Le problème est qu'il faudrait expliquer aux élèves ce que Hegel entend par "réalité", et montrer que selon lui l'esprit est la véritable réalité.
Mais on pourrait aussi se contenter d'aborder la relation conceptuelle à travers les sciences. Galilée pose dans l'Essayeur (1623) que la nature est écrite en langage mathématique ; puisque la nature est par essence rationnelle, la raison humaine peut en saisir l'aspect géométrique à travers des lois nécessaires. La science est ainsi fondée sur une rationnalité du réel. De là on pourrait se demander si le réel est vraiment rationnel, ou si c'est la raison humaine qui exprime le réel de manière rationnelle. Ce qui revient à se demander si la science a besoin de poser que son objet est par essence rationnel ou si elle peut développer sa rationnalité en se passant de ce postulat.
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de France




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MessageSujet: raison et réel   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMer 8 Mar à 15:48

De mon côté c'est par rapport à La question que se pose Romain que j'ai orienté mon cours: montrer en quoi la raiosn construiit la pensée, avec un travail sur la logique notamment; puis qu'elle est insuffisante à dire le vrai et donc qu'elle est, non pas niée, mais complétée et dépassée par d'autres critères de vérité. l'intelligence dépasse la raison. Je me suis aidée notamment de Descartes dont la méthode entière aboutit l'évidence (surpa rationnelle)comme ultime critère de vérité, donc de lien au réel...
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David Lebreton




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MessageSujet: Re: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyLun 10 Avr à 11:01

Je serais également tout à fait d'accord avec Romain pour partir de sa remarque : pourquoi, au sein de l'esprit, confier à la raison plus spécifiquement le soin de nous mettre en rapport avec le réel ? Pourquoi pas l'imagination ou la sensibilité par exemple ?

Premiers éléments de réponse :

A la réponse de Philippe, qui s'oriente vers la nature éventuellement rationnelle du réel, on pourrait ajouter une remarque sur la nature de ces instances de l'esprit : ni l'imagination ni la sensibilité ne peuvent donner la garantie que les objets qu'elles manipulent sont conformes à la réalité ; la preuve en est qu'on confie à la raison - ou qu'on devrait lui confier, se lamente Pascal - la tâche d'éprouver les constructions de l'imagination et de la sensibilité. Si cela constituait un premier point du cours, on en arriverait alors à l'idée que ces différentes instances psychiques se réfèrent à la réalité de façons distinctes : à l'immédiateté du rapport de la conscience, de la sensibilité ou de l'imagination - toutes trois incapables de mettre au point une connaissance méthodique du réel - répond la capacité de la raison à élaborer des outils critiques.

Ressources possibles pour ce premier point :

1/ Leibniz (Théodicée) = le rôle de la raison et notamment du principe de contradiction dans le choix du meilleur des mondes possibles.

2/ Pascal (Pensées) = les ravages de l'imagination face à la raison.

3/ Tous les textes sceptiques sur la fragilité du témoignage que la sensibilité porte sur la réalité.

Deuxièmes éléments de réponse :

Evidemment, cette primauté de la raison doit être pondérée par une critique et un aperçu clair des limites de la raison en ce domaine. On pourrait alors réinvestir les remarques de Philippe sur la raison : au lieu de penser que le réel est par essence rationnel, ne doit-on pas penser que c'est la raison qui formate la réalité quand elle nous en fait prendre connaissance ? Quoiqu'au passage je soulignerais que c'est toujours la raison qui nous prévient contre elle-même. C'est pour cela que j'ai quelques difficultés à suivre Marie-Alix dans sa critique, du moins en l'état : quelle est cette intellignece qui dépasse la raison ? peut-on vraiment se fier à l'évidence comme critère de vérité ? Ici, l'intervention de Leibniz peut de nouveau être bienvenue : comment se fier à une évidence qui n'est que de l'ordre du sentiment ? Ne passons-nous pas, nous-mêmes, une partie de nos cours à inviter les élèves à se méfier de ce en quoi ils croient le plus, avec le plus d'évidence ? Cette évidence ne se suffit pas, il faut y ajouter quelque chose. C'est ce qu'entreprend Leibniz qui adjoint à ce critère psychologique (donc fragile) des critères logiques plus rigoureux (non contradiction et analyse par exemple). En bref, je ne vois pas comment cette partie critique pourrait se détacher de la raison et évoluer vers autre chose sans devenir éminemment contestable.

Ressources possibles sur ce deuxième point :

Leibniz (Méditations sur la connaissance, la vérité et les idées)

Certains trouveront certainement du grain à moudre chez Kant, mais j'avoue ne pas être assez familier de cet auteur pour situer les textes utiles en la matière (oui, je sais, j'ai honte...).

Troisièmes éléments de réponse :

Il n'est pas inutile pour finir de revenir sur les deux pistes que dégageait Romain. Pourquoi ne pas voir alors comment la raison peut faire une place à l'imagination ou à la sensibilité ?
Concernant l'aide que l'imagination peut apporter à la raison dans la découverte du réel, on peut aller voir du côté du rôle de ladite imagination dans les sciences et par-delà les sciences, en philosophie. Deux choses me viennent alors à l'esprit. 1/ La fonction de l'imagination dans les variations eidétiques husserliennes : pour connaître ce que sont vraiment les choses, on les fait varier en imagination jusqu'au point où la variation est si grande qu'elle nous fait changer d'objet (il y aurait alors quelque chose à faire sur la science-fiction qui utilise énormément ce procédé : changer un paramètre pour produire un monde parallèle au nôtre et mieux nous renseigner, de la sorte, sur ce qu'est notre réel). 2/ La place de l'imagination dans l'extrait "Les deux infinis" de Pascal : pour situer l'homme dans le réel, c'est d'abord à la raison et à ses connaissances que Pascal fait appel ; mais quand on touche à l'infiniment grand et à l'infiniment petit, la raison est mise hors jeu et l'imagination prend le relais (ceci afin de nuancer un peu la critique de l'imagination "folle du logis").
Concernant la sensibilité, les remarques d'Epicure sur l'importance de la sensation, malgré ses erreurs, me paraissent salutaires : certes, la sensation ne peut pas prétendre être l'architecte de notre connaissance du réel, elle doit laisser la raison jouer ce rôle. Mais elle n'est pas écartée pour autant : toute tentative de la raison pour décrire le réel doit tenir compte de l'image que la sensibilité nous en donne, soit pour correspondre à cette représentation, soit pour expliquer l'écart entre notre représentation du réel et ce qu'il est vraiment.

Voilà pour la trame de cours qui me vient à l'esprit. Mais il y a certainement moyen de l'améliorer et de la préciser.
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romain Artaud




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MessageSujet: Re: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyLun 24 Avr à 22:30

Je rebondis sur ces contributions.
D’abord j’ai des difficultés à reconnaître Descartes dans ce que dit Marie-Alix : l’évidence n’est-elle pas le fait de la lumière naturelle (donc du bon sens ou de la raison) chez lui ? L’intuition telle qu’elle apparaît dans les Regulae ne renvoie pas, me semble-t-il à une faculté supra-rationnelle. L’opposition raison / intelligence est davantage chez Augustin si je ne m’abuse.
Ensuite le premier élément de réponse de David ne me satisfait pas entièrement, car (et j’en reviens à ce que j’avançais préalablement) je ne crois pas non plus que la raison puisse garantir à elle seule le fait que ses objets soient conformes à la réalité (il est des constructions rationnelles dont on peut douter du rapport à la réalité).
La constitution d’une connaissance du réel suppose certes sans doute une démarche rationnelle mais ne peut se contenter de constructions rationnelles : elle implique un rapport sensible ou expérimental au réel et même un recours à l’imagination (je retrouve les remarques de David, dans son 3ème point)
Pour revenir à ce que je disais et à la réponse de Philippe : il me semble que se demander si le réel est rationnel est effectivement une manière intéressante d’interroger les liens de la raison et du réel (je remarque juste en passant, que certes le réel n’est pas par essence sensible (ni imaginatif) mais on peut se demander de manière légitime s’il n’est pas par essence expérimentable, l’objet d’une expérience possible)
Le réel est-il rationnel ? Cela est-il un fait constatable ou un postulat qui guide la connaissance du réel ? Dire que le réel est rationnel, est-ce une assertion vérifiable ou un présupposé nécessaire pour pouvoir penser quoi que ce soit du réel ?
C’est une question extrêmement difficile me semble-t-il. On est rapidement tenté de distinguer le réel tel qu’on le connaît, lequel serait rationnel, et le réel tel qu’il existerait indépendamment de nous, lequel pourrait ne pas être rationnel (bref qqch comme une position d’allure kantienne) (à moins d’être hégélien, évidemment)
Mais peut-être avant de développer ce genre de théories, il faut éclaircir ce que signifie l’affirmation selon laquelle le réel serait rationnel.
Cela signifie-t-il que le réel est conforme aux normes de rationalité ou qu’il est régi par des lois qu’il reviendrait à la science de découvrir (et qui en tant qu’elles déterminent des rapports (ratio), confèrent une certaine rationalité au réel) ?
Il me semble qu’une référence intéressante à ce sujet, pour déterminer quelles sont les principes que le réel doit respecter pour être dit rationnel, c’est Leibniz : Monadologie § 31 et 32 (consultable sur http://classiques.uqac.ca/classiques/Leibniz/La_Monadologie/La_Monadologie.html): deux ppes essentiels (ppe de non-contradiction et ppe de raison suffisante).


Quant à l’utilisation des TICE, je n’y ai pas recouru cette année, mais je compte bien utiliser dans les années à venir des films et des images, au moins comme point de départ de réflexions philosophiques.
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PHILIPPE BOULIER




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MessageSujet: Re: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyLun 1 Mai à 21:22

Bonjour à tous,

J'espère que vous avez passé de bonnes vacances. Il me serait difficile de rendre compte ici en peu de lignes de l'ensemble des réflexions que m'ont inspiré vos contributions. Toutefois, je voudrais vous indiquez deux ressources en ligne : la première permettra de faire suite au débat entre Marie-Alix et Romain et la seconde me paraît intéressante, car elle concerne un aspect du problème que nous n'avons pas encore abordé tous ensemble.
Le site "philosophie en France" propose des réflexions sur diverses notions, notamment sur la "raison et le réel". Le site est assez commode ; une entrée me semble en partie éclairante: http://www.philosophie-en-france.net/Apprendre/notion-raison.htm
Le texte contient en effet une référence à Pascal: "la dernière démarche de la raison est de reconnaître qu'il y a une infinité de choses qui la surpassent; elle n'est que faible si elle ne va jusqu'à connaître cela". La force de la raison est de connaître ce qui la dépasse. Cela me semble directement en lien avec ce que disait Marie-Alix: plutôt que de chercher chez Descartes, il vaudrait mieux chercher chez Pascal. Il y a bien une faculté qui dépasse la raison: le coeur. Au sein même de la géométrie (ordre de démonstration rationnelle le plus parfait possible pour la raison humaine) la raison est contrainte de reconnaître ses propres limites. Le discours déductif de la raison est fondé sur l'intuition des vérités premières que sont les principes indémontrables de la démonstration : cf. De l'esprit géométrique
Etre rationnel suppose d'admettre l'irrationnel : en effet, certaines réalités (qu'il y a de l'espace, du temps, des nombres, etc.) ne sont pas connaissables par le discours déductif de la raison, mais par l'intuition du coeur. Je suis donc d'accord avec Marie-Alix, tout en partageant les doutes de Romain concernant Descartes: je ne connais pas chez lui des remarques qui limiteraient la raison par une autre faculté de l'esprit ( la "lumière naturelle" étant pour lui celle de la raison).

Autre ressource en ligne disponible : un texte de Jean-Joel Gaubert, assez dense, mais court (4 pages) ; il appartient au site de coopération pédagogique de l'académie de Nantes, où l'on trouve de nombreuses contributions. Ce texte me paraît intéressant à de nombreux égard, mais surtout pour un aspect que nous n'avons pas abordé. Voici la référence: http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/disc/philo/La_raison_et_le_reel_Jean_Joel_Gaubert.pdf
Petit résumé: l'auteur commence par rendre compte du fait que, selon le rationalisme classique, la raison constitue le réel (catégories de la raison et principe de raison). Cependant, la raison humaine est un produit de l'évolution des espèces et de la réalité physique : elle fonctionne à partir de la perception et des émotions ; c'est ce que remarque (pour catégoriser grossièrement un courant) le "constructivisme". Enfin, même si le réel est chronologiquement antérieur à la raison et même s'il la fonde physiquement, force est bien de constater que la raison s'auto-institue et s'auto-fonde.

Pourquoi cette contribution est-elle intéressante selon moi? Parce que la remarque de type "constructiviste" souligne que la raison appartient à un être réel (l'homme) et que cette faculté a un fondement physique. Du point de vue de la science et des neurosciences en particulier, la raison a une réalité : elle est le fonctionnement d'un corps physique. Or un tel point de vue physicaliste a un danger : celui de nier les valeurs propres à la raison, tant théoriques (valeur de la vérité) que pratiques (idée d'une politique "raisonnable"). Cette possibilité d'un nihilisme à tendance physicaliste pose un problème pour concevoir la relation entre raison et réel. Et je crois que Jean-Joel Gaubert s'en sort bien en montrant que la raison est un auto-fondement, c'est-à-dire une source de procédure autonome, même si l'on décide de tenir la raison pour le fonctionnement d'une réalité physique et organique susceptible d'être un objet de science.


Par ailleurs, mais cela concerne plus particulièrement Monsieur Champseix, je voudrais rendre compte de quelques réflexions concernant l'usage des TIC en cours. Je voudrais expliquer pourquoi j'y ai recouru, comment et les leçons que j'en ai tirées. J'essaierai de ne pas faire trop long.
Je me suis notamment servi des TIC cette année lors de mon cours sur l'art. Et cela pour plusieurs raisons : la possibilité de donner à voir de manière simultanée une oeuvre à toute la classe, sans avoir à passer dans les rangs pour montrer successivement une reproduction sur papier et aussi la possibilité de pouvoir discuter et montrer une oeuvre de manière simultanée et avec la plus grande visibilité possible.
J'ai utilisé entre autres les reproductions des "Esclaves" de Michel-Ange: http://site.voila.fr/lacart/peintres/michelange/slave00.htm
En l'occcurence je me suis servi des images intitulées "Barded" et "awakening" (titres fantaisistes, sachant que Michel-Ange n'en avait pas donné lui-même). J'ai procédé de manière classique en copiant les images sur Power Point puis, après les avoir agrandies, je les ai projettées aux élèves dans une salle équipée du lycée. Pour le dire en résumé : j'ai convoqué ces reproductions dans le cadre d'une réflexion sur "la matière et la forme". Je voulais montrer comment, dans ces statues, la forme semble comme "sortir de la matière" ; le fait que Michel-Angle n'ait jamais achevé ces sculptures en fait des chefs-d'oeuvre uniques, car ici l'oeuvre n'est pas finie, elle est encore et toujours "en travail" sous nos yeux. Nous assistons à une lutte de la matière et de la forme, où la statue semble sortir du bloc de pierre.
L'utilisation de ce support est familier aux élèves et cela donne un côté moins "poussièreux" au discours sur l'art vis-à-vis duquel ils semblent un peu moqueurs et suspicieux, peut-être parce que, pour beaucoup d'entre eux, ils se sentent étrangers au "monde de l'art". Je tire donc un bilan plutôt positif de l'usage de ce médiat.
Toutefois, je voudrais signaler une chose: je n'ai pas utilisé l'informatique pour donner à voir toutes les reproductions artistiques que j'ai convoquées. Un exemple: j'ai utilisé le champ de blé aux corbeaux, un des 4 derniers tableaux de Van Gogh, pour montrer la manière dont l'esprit anime la nature et se plaît à s'y mirer; pour montrer aussi que l'art est quelque chose de spirituel et que ce champ est tout sauf une reproduction, une imitation "mécanique" d'un réel extérieur à l'esprit. Or il m'a semblé que la force de cette oeuvre imposait d'en montrer aux élèves une reproduction sur un support papier : afin que le contact avec l'oeuvre soit le plus singulier possible. Pas de grande démonstration, ni de visualisation globale. Montrer la reproduction de table en table à deux élèves, en leur laissant le temps et en jouant sur l'attente des autres élèves a été un moment très intéressant. Et pourtant il existe de très belles reproductions de ce tableau sur Internet: http://www.maristellabono.it/fra/p5.htm. Je ne crois donc pas que l' "efficacité" du médiat informatique s'impose à chaque fois. Mais ce n'est qu'un avis personnel et je suis peut-être vieux-jeu.

Bonne rentrée à tous et à la prochaine à Orléans.

Philippe Boulier.
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David Lebreton




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MessageSujet: Les T.I.C.E.   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMar 9 Mai à 10:55

Je rebondis sur le message de Philippe, non pas sur la partie concernant la raison et le réel mais sur celle portant sur les T.I.C.E.. J'ai été amené également à me servir de l'informatique pour mes cours, et ce de deux manières :

1/ En cours : mes élèves connaissent de grandes difficultés pour prendre des notes, ce qui m'a vite obligé à régulièrement ponctuer le cours de plages réservées à la dictée. Mais ce procédé ralentit énormément le déroulement du cours et impose de doubler chaque élément : une fois expliqué à l'oral, une fois dicté pour l'écrit. J'ai donc choisi de faire figurer sur un diaporama Power Point les principaux points du cours, afin que les élèves voient ce qu'il est important de noter. Je l'ai fait durant deux à trois séances.
Le bilan est plus que mitigé : l'écran absorbe les élèves qui n'en décrochent pas et se contentent de noter tout ce qui apparaît sur la diapositive, sans plus écouter les explications dont elle n'est que le résumé. Au lieu de dégager du temps pour les explications, le diaporama réduit le cours à du recopiage bête et méchant. En outre, les élèves écrivent à leur rythme et chaque diapositive doit rester longtemps visible pour que tous aient eu le temps d'écrire. Au moins, en dictant, on impulse le rythme qu'on veut à la dictée. Je n'ai donc pas renouvelé l'expérience.

2/ En complément du cours : certains élèves ont regretté de ne pas disposer d'un corrigé pour chacun des sujets du bac blanc et des devoirs en général. On a le temps en classe d'en corriger un, pas plus. Pour y remédier, j'ai créé une boite à lettres électronique sur laquelle je mets à leur disposition des corrigés et des éléments de cours. (si vous voulez voir ce que ça donne, allez sur le site de Caramail : le nom d'utilisateur est tstt.amboise et le mot de passe est "philosophie") La veille des vacances, par exemple, il était difficile d'obtenir toute leur attention. Pour compenser, j'ai laissé sur cette boite à lettres le texte de mon cours de ce jour.
Quel bilan faire ? Je suis de mon côté plus satisfait de ce système qui prolonge le cours et permet de donner suite à ce qui ne peut être développé en cours. Toutefois, ces documents sont "à disposition" et il faut compter avec la motivation des élèves. De toute évidence, les élèves de T STT d'Amboise ne sont pas des plus motivés et peu semblent y avoir fait un tour. Mais je pense malgré tout reconduire l'expérience pour les années à venir, en fonction de la motivation des élèves que j'aurai.

Conclusion :

La tentation est grande, évidemment, de vouloir utiliser les T.I.C.E. comme un gadget qui pourrait venir à bout de l'inertie de certaines classes, en faisant le pari que l'usage de l'informatique captera l'attention des élèves plus que le cours ne peut y réussir à lui seul. C'est en fin de compte un leurre, me semble-t-il à la lueur de l'expérience de cette année. Si les T.I.C.E. ont leur place dans notre enseignement, ce n'est pas pour "dépoussiérer" (je reprends les termes de Philippe) la forme trop magistrale de certains cours mais pour les compléter. Leur intervention doit donc être minime et ne pas envahir l'espace du cours.
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Mathieu Kessler
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MessageSujet: Re: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMar 9 Mai à 11:39

Au sujet des TICE, avez-vous tenté d'agir sur le contenu de vos diapositives ?

Idea La difficulté que vous évoquez peut, en effet, être liée à des diapositives trop rédigées et trop complètes...

D'après vous était-ce une caractéristique de ces diapositives Question

Power Point suppose qu'on en dise plus qu'un simple plan de cours qui sera plus utilement communiqué sur un page photocopiée, mais moins, beaucoup moins même, que dans un cours présenté in-extenso, sur Word, par exemple.

Mon expérience de Power Point est encore peu développée, mais ce qui m'a incité à en préparer est lié au fait que j'ai personnellement beaucoup apprécié, en tant qu'auditeur, différentes conférences accompagnées de présentations au Power Point et que les étudiants préparant le concours de CPE m'ont dit le plus grand bien de l'enseignement d'un collègue formateur qui présente l'histoire de l'école à l'aide de Power Point (document que j'ai aussi consulté sur la plate-forme Ganesha dédiée aux CPE1).

Idea Ne devrait-on pas régulièrement inclure des questions à l'intention des élèves dans une partie des diapositives Power Point, précisément pour contrer la passivité que vous évoquez ?

Dans cette hypothèse, il me paraît important de consigner dans l'espace réservé au commentaire de chacune des diapositives (espace invisible dans le diaporama, mais visible pour le conférencier à partir du moment où il effectue un tirage papier des diapositives) ce qu'on attend précisément des élèves et les contenus vers lesquels on souhaite les mener au moyen d'un tel questionnement.

Idea Autre suggestion : ne pourrait-on pas tenter de faire commenter une série de thèses, citations, propositions ou "conclusions" présentées sur une (ou plusieurs) diapositives, afin de rendre les élèves plus actifs. Le cours développé interviendrait comme une sorte de "reprise" de ce qui a été dit, en éliminant les scories et en présentant le discours du maître sur ces assertions...

Idea D'une manière générale, ce type de présentation ne devrait-il pas tirer sa force du fait qu'il est possible d'organiser des dialogues et d'apparentes digressions, tout en retrouvant à tout moment et selon la volonté du maître le chemin d'un cours également très structuré (mais qui ne soit pas que cela, au risque de conduire vers les dérives que vous avez signalées dans votre message) Question


NB : pour ma part, j'ai pratiquement éliminé les photocopies de mon horizon (si j'ai besoin d'un document, je le place en ligne, sur extranet), je fais presque systématiquement cours avec les TICE, mais sans que l'attention soit focalisée en permanence sur la projection.

J'ai rassemblé de nombreux documents sur Claroline et je m'en sers comme références, comme banque de données que je peux convoquer selon le cours de mon enseignement et des dialogues noués avec les étudiants ou les stagiaires.

A vrai dire, c'est surtout le cas avec les PE1.

A partir de l'année prochaine, je voudrais me servir de Power Point comme base pour la plupart de mes cours, c'est pourquoi je suis intéressé par des échanges à ce sujet (je me rends bien compte qu'il existe des écueils redoutables, mais sans doute également des précautions pour les éviter).

Avez-vous également pensé à vous appuyer sur les TICE pour mettre en ligne des travaux d'élèves dans un esprit coopératif ? Par exemple, les élèves peuvent rédiger des fiches (des digests), des exposés, des commentaires, etc. sur divers thèmes complémentaires... Un tel dispositif me semble très motivant pour eux.


PS : Alain, en tant que modérateur de ce forum, tu peux prendre l'initiative de diviser ce fil de discussion en deux fils distincts, puisque nous nous écartons peut-être singulièrement du sujet initial Wink . C'est à toi d'apprécier, au moment voulu, cet écart par rapport à ton post initial...
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http://www.orleans-tours.iufm.fr/ressources/ucfr/philo/m_kessler
Mathieu Kessler
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MessageSujet: Re: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMar 9 Mai à 13:59

Idea Autre utilisation possible des TICE :
s'appuyer sur les archives de l'INA pour introduire une question, par exemple sur la laïcité (formation continue demain), je compte diffuser 3mn d'une interview de Gisèle Halimi exposant les motifs de son départ de SOS-racisme :
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=tl__ogp_int_parcours&num_notice=12&id_notice=CAC89046508

100 000 émissions sont disponibles en ligne, il faut soigneusement sélectionner les extraits pour des raisons similaires aux précédentes : éviter de diffuser des contenus au kilomètre, sans faire cours (c'est-à-dire penser avec ses élèves, hic et nunc).
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http://www.orleans-tours.iufm.fr/ressources/ucfr/philo/m_kessler
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MessageSujet: Re: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMar 9 Mai à 16:35

Je n'ai pas regardé les avancée des débats depuis longtemps, il y a mantenant trop à dire...
Un mot tout de même au sujet de Descartes. je m'appyais simlement sur l'expérience du cogito, qui est certes une expérience purement rationnelle, mais dont le point d'appuis ultime ne relève me semble-t-il pas de la raison, mais de l'intuition (forme d'intelligence supra-rationnelle).
Mon soucis est donc bien de faire toucher du doigt par les élèves la grandeur de la raison (pour ce faire je me m'appuie sur la logique et sur Kant), mais je tiens à ouvrir le terme d'intelligence à plus que la raison (m'appuyant pour ce faire sur le cogito, sur les texte du coeur chez pascal... et je ne sais plus car j'ai perdu tout ce que j'avais dans ma clé usb dont mes cours!)
Au sujet des osurces en lignes.... wait and see...
Bonne soutenances à tous!
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de France




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MessageSujet: Re: LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMar 9 Mai à 17:13

juste pour donner une adresse en ligne ... http://encyclopedia.jrank.org/fr
une encyclopédie intéressante....

En ce qui concerne l'usage des tice en cours, j'ai pensé à l'usage de power point pour le cours sur l'art ainsi que pour proposer une présentationimagée de 'l'histoire de la philosophie. Enfin, en ce qui concerne les recherches des élèves comme préambule à un tyhème particuliern ces recherches peuvent se faire par internet à partir du cdi, avec l'encadrement des documentalistes.

Voilà por le moment!
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David Lebreton




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MessageSujet: Les diapositives Power Point   LE LABORATOIRE DU PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE EmptyMer 10 Mai à 20:39

Après coup, c'est-à-dire suite à la première séance où intervenaient ces diapositives, je me suis effectivement rendu compte qu'elles n'étaient pas adaptées et c'est pourquoi je concluais mon précédent message avec une certaine prudence : les diapositives ne convenaient pas sous cette forme, avec ces classes et sur ce cours ; néanmoins, un usage intelligent des diapositives est certainement possible.

Je dirai que j'ai rencontré trois problèmes :

Arrow j'ai effectivement voulu trop en dire sur chaque diapositive la première fois, ce qui m'a poussé pour la deuxième séance à réduire l'importance du texte et à préférer une configuration de type prise de notes.

Arrow malgré cela, je me suis heurté à la difficulté que représente toujours pour ces deux classes la prise de notes ; c'est le problème que je pensais régler et il s'est posé de nouveau : ils ne savent pas - ou ne veulent pas faire l'effort de - sélectionner ce qui compte dans le discours du professeur comme sur la diapositive. Leur attitude dans ces conditions consiste à tout noter et à se placer dans la position du scribe. Il est difficile de les sortir de ce rôle de secrétaires du professeur. J'y ai même perdu : quand je dictais, ce n'était pas sans avoir auparavant expliqué et illustré le point du cours que je leur résumais en quelques lignes. Dès lors que la diapositive était projetée, les explications dont je l'accompagnais passaient à la trappe. C'est en cela que je disais qu'ils étaient absorbés par l'écran, qui monopilisait leur attention.

Arrow le contexte était un peu particulier ; il s'agissait de l'étude appronfondie d'un texte de Rousseau tiré du Contrat social. Sans doute me suis-je d'avantage préoccupé de faire comprendre les concepts et les thèses de Rousseau que d'inciter les élèves à participer. C'est d'ailleurs l'un des problèmes que je rencontre cette année : comment intégrer la participation des élèves dans un cours ? comment la solliciter déjà ? à partir de quoi les faire sortir de leur réserve ? Les pistes que vous proposez méritent d'être explorées, mais elles ne peuvent l'être que si j'arrive à donner au cours une orientation moins magistrale. Pour le moment - et c'est un état de fait qui relève autant d'une incapacité de ma part que de l'énorme inertie de ces deux classes de STT - cela bloque...

J'en reviens ainsi à ma première conclusion, qui me semble toujours valable : j'ai voulu utiliser le Power point comme un assistant de prise de notes pour amener des élèves à devenir autonomes sur ce point, mais cet usage ne convient pas car les diapositives ne fonctionnent que si les élèves savent déjà sélectionner les mots-clés d'un message. Le power point est un support visuel pratique qui facilite la compréhension ; j'ai voulu à tort en faire autre chose, à savoir l'équivalent de la dictée.

Néanmoins, un autre usage du Power point est certainement possible et bénéfique dans un autre contexte que celui-ci, je l'accorde volontiers. En premier lieu, c'est un moyen pratique de donner à voir aux élèves des représentations d'oeuvres d'art. A ce propos, les récents manuels élaborés en raison du changement de programme des séries technologiques ont attiré mon attention sur la possibilité d'interroger les élèves à partir d'une image ; je pense que je me servirai de ce médium l'an prochain et cela passe par la projection du document au moyen des T.I.C.E.. A suivre donc...

Exclamation Du coup, je nous laisse avec trois questions : comment faire un usage profitable des diapositives Power point ? Comment susciter la participation des élèves et rendre le cours moins magistral ? Comment s'appuyer sur une image pour conduire les élèves à rencontrer certaines problématiques ?
N'hésitez à éclairer ma lanterne sur ces questions... sunny
Sans oublier la raison et le réel !
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