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 l'apprentissage de l'abstraction (notes pour un exposé)

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cécile.d




Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 21/09/2004

l'apprentissage de l'abstraction (notes pour un exposé) Empty
MessageSujet: l'apprentissage de l'abstraction (notes pour un exposé)   l'apprentissage de l'abstraction (notes pour un exposé) EmptyLun 7 Fév à 23:45

I- Les difficultés liées à l’abstraction

Constat : Les processus cognitifs fondamentaux se développent très tôt chez l’enfant, bien avant sa scolarisation. Pourtant, leur mobilisation apparaît très contrastée que l’on soit dans une situation scolaire ou non scolaire.


Activités intellectuelles scolaires

- potentiel : capacité de raisonnement
- dynamisme présent
>> savoir = échec
(visible dans restitution)

Reproches formulés par l’enseignant :
 inattention
 absence de réflexion
 paresse
 problème de niveau

>> qd échec : l’enfant ne sait pas pourquoi il n’a pas réussi, ni ce qu’il fallait faire

Activités intellectuelles non scolaires

- concentration
- persévérance
>> utilisation efficace des capacités intellectuelles

Constat :
- intention de départ
- absence de doute quant à leur réussite
- unique point de repère : résultat attendu de son action
- si erreur : on recommence
- difficulté stimule plutôt qu’elle ne décourage
 questions posées
 demande d’infos, celles qui l’intéressent (pertinence)

EX : jeu vidéo / jeu de rôle (enquête)

>> pas de crainte de l’échec
satisfaction qd réussite

Raisons :

- Rapport à la subjectivité :
 dans sa propre entreprise, l’élève utilise son expérience personnelle. Elle apparaît comme un avantage car elle lui permet de donner du sens aux informations nouvelles.
 à l’école cette subjectivité est source d’erreur et peut devenir obstacle car il faut se méfier de ce qu’on connaît déjà.

- L’élève ne comprend pas ce qui lui est demandé ni pourquoi :

→ EX du sucre : la leçon porte sur la matière. Au moyen d’une photographie les élèves ont vu les différentes caractéristiques de la matière : solide, liquide, gazeuse. Puis on leur présente la photo d’un morceau de sucre sous titré : « un solide : le morceau de sucre » accompagnée de la question « Que pouvez vous observer ? »
Réponse de l’élève : le morceau de sucre est blanc, sa surface est rugueuse. Il est sucré. Il est dur o peut le casser. Il est rectangulaire. ».
Réponse corrigée : « le sucre est un exemple de matière sous forme solide. »

>> L’enfant possède des réponses mais ce ne sont pas celles attendues par l’enseignant (en rapport avec les notion enseignée). Il s’agit d’un problème de structuration des connaissances.

- autre difficulté : démarche intellectuelle à employer ?
 l’élève ne sait pas qu’il faut traiter l’information et qu’il y a une bonne manière de le faire → transcription spontanée de ses observations
 il ne dissocie pas les éléments essentiels des éléments parasites

- élève est inconscient de l’existence d’un « pbe » et donc de sa « résolution ». Procédure utilisée : tâtonnement. Recherche : donner la bonne réponse. Il attend qu’on lui dise si c juste ou faux sans chercher à comprendre pourquoi.

- l’apprentissage de notions abstraites est sans lien avec la « vie réelle » de l’élève. Il ne peut donc mettre en œuvre de façon spontanée sa stratégie habituelle (inconsciente).

Rôle de l’enseignant : assister l’élève dans la construction de son savoir

- comprendre le fonctionnement cognitif de l’élève
- savoir le provoquer
- savoir en reconnaître les apparitions à travers les différents enseignements
puis :
- faire prendre conscience à l’élève de ces démarches intellectuelles qu’il possède déjà
- l’entraîner à les mettre en œuvre
>> à partit de là : poss transférer ces processus à d’autres situations et apprentissage de + en + autonome

Facteurs affectifs primordiaux : motivation, intérêt, relation positives enseignant / enseigné. Ceux ci sont parfois csq de l’apprentissage : l’élève sait ce qu’on attend de lui et qu’il ne sera pas abandonné jusqu’à ce qu’il réussisse d’où moins de difficultés de relation et de motivation.
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cécile.d




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Date d'inscription : 21/09/2004

l'apprentissage de l'abstraction (notes pour un exposé) Empty
MessageSujet: l'apprentissage de l'abstraction (suite)   l'apprentissage de l'abstraction (notes pour un exposé) EmptyLun 7 Fév à 23:57

II- Modèles pédagogiques

III- Stratégies d’enseignement (explication des exemples)


Les stratégies d’enseignement que nous vous avons proposées sont divisées en deux parties : la préparation de l’activité et sa mise en œuvre soit la structuration de la leçon et l’interaction avec les élèves.



1) Structuration de la leçon

L’enseignant doit analyser le contenu pour le rendre transmissible à son public. 4 critères influent sur le choix des exemples et la formulation de questions élucidantes, sur la compréhension des élèves :
- niveau de complexité : nbre d’attributs que les élèves doivent trouver et lesquels en priorité
- la relation entre ces attributs (Bruner : conjonctifs, disjonctifs et relationnels) :
 et … et : attributs toujours présents dans chaque exemple
 soit … soit : attributs pas nécessairement présents dans chaque exemple
 attributs ne se définissent que par rapport à d’autres éléments, à une mesure ou a un objet de référence
- niveau d’abstraction : les attributs sont-ils eux mêmes des concepts
- niveau de validité des attributs : définition subjective ou scientifique

La consigne :

Elle correspond à la prise de parole de l’enseignant.

But :
- structurer la tâche
- motiver l’élève en lui montrant qu’il y a un pbe à résoudre
- donner les règles du jeu
- assurer l’élève qu’il recevra une aide véritable lors de son effort de compréhension
La consigne doit donner à l’élève l’envie de résoudre le pbe. Il est motivé de manière intrinsèque et peut dès lors participer activement, exposer ses découvertes et prendre plaisir à l’action elle-même. Il fait consciemment l’effort d’apprendre le nouveau contenu.

Exemple de consigne :

« On va faire un jeu où il s’agit de trouver l’idée que j’ai en tête. Pour vous aider, je vais vous donner des exemples de mon idée. Deux sortes d’exemples : on va les appeler les « exemples OUI » et les « exemples NON ». A chaque fois que vous voyez un « exemple OUI », vous pouvez être sûrs qu’il contient toutes les caractéristiques essentielles de mon idée. A chaque fois, toutes les caractéristiques, toutes les conditions nécessaires pour que l’exemple soit un « exemple OUI » sont présentes. Votre tâche consiste à chercher tout ce que les « exemples OUI » ont en commun, tout ce qui revient chaque fois dans les tous les « exemples OUI ». Pour que ce soit plus facile, vous avez aussi des « exemples NON ». Le premier exemple négatif ne contient aucune caractéristique de mon idée. Ensuite, au fur et à mesure qu’on progresse, vous allez trouver certaines caractéristiques présentes aussi du côté « NON », mais jamais toutes à la fois. Rappelez-vous, pour que ce soit un « exemple OUI » il faut que toutes les caractéristiques essentielles soient présentes en même temps.
Dès que vous pensez avoir trouvé quelque chose, vous pouvez le dire et je le marquerai ici sur le tableau. N’ayez pas peur de vous tromper ; si c’est le cas vous pourrez le vérifier au prochain exemple et rayer ce qui n’est plus valable.
On va mettre les « exemples OUI » de ce côté-ci et les « exemples NON » de ce côté-là. D’accord ? tout le monde a compris ? Bon. »



Moyens de guidage : exemples et questions élucidantes

Les exemples :

Leur choix et leur ordre est loin d’être aléatoires, ils influent sur les décisions des enfants. Ils permettent de faire la différence entre les attributs essentiels et les attributs non-essentiels et ainsi de trouver les constantes. L’élève ne sait pas ce qu’il faut chercher. C’est à l’enseignant de guider son regard. Le choix des exemples négatifs permet de le faire.
Les exemples positifs et négatifs initiaux doivent être simples :
- ex + : tous les attributs essentiels et très peu de non essentiels
- ex - : aucun attribut essentiel
Puis progressivement les attributs essentiels vont être dissimulés dans une masse plus importante d’attributs non essentiels. La difficulté progressive stimule la recherche de l’élève. Les ex – sont de plus en plus proches des ex +. Les subtilités perçues permettent de préciser le concept.

Le nombre des exemples doit être suffisamment important car seule la comparaison entre plusieurs exemples du concept permet d’abstraire ce qu’ils ont en commun tout en négligeant leurs autres caractéristiques.

Importance également de la variété des exemples. Dans le cas contraire : induction de l’élève en erreur avec des attributs non essentiels revenant avec régularité et qui peuvent être prises pour des constantes.
EX : un losange toujours présenté dans la même position peut faire croire que cette position fait partie du concept.
Poss : varier le mode de présentation des exemples : expérimentation, démonstration, images, schémas, mots parlés, mots écrits…..

Autre manière de procéder : présentation de deux concepts en opposition. Du côté OUI des ex d’un concept et du côté NON des ex d’un autre concept.
EX : nature / fonction ; poids / masse
Les concepts se définissent l’un par rapport à l’autre.

Les questions élucidantes :

But : focaliser l’attention de l’apprenant sur les attributs qu’il ne distingue pas encore.
Question doit mettre en relation et non donner la réponse.
EX : qu’est ce que les exemples + ont d’autre en commun ?
A long terme, l’apprenant doit faire lui même cette mise en relation et ainsi progresser dans le processus d’abstraction.


CONCLUSION :


Que l’enseignant soit présent ou non, le processus de l’abstraction sera développé par l’enfant. Dans cette perspective, le rôle de l’enseignant est d’accélérer les choses en utilisant des modèles pédagogiques spécifiques.
But : construction personnelle d’une structure cognitive dans laquelle viendront s’agencer les connaissances nouvellement acquises.
Démarche que font généralement des enseignants isolés. Or, pour plus d’efficacité, elle devrait être suivie tout au long de la scolarité primaire.
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