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 exposé images et médias

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AuteurMessage
cindy




Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 21/09/2004

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MessageSujet: exposé images et médias   exposé images et médias EmptyMar 5 Avr à 10:11

IMAGES ET MEDIAS

I _ L’activité psychique

A) Le fonctionnement du psychisme

· Le psychisme permet de comprendre comment l’enfant produit et s’approprie les images .
· Etapes de la vie psychique :
_ jusqu’à 1 an : période émotionnelle
_ 1-3 ans : stade sensori moteur
_ 3-6 ans : période du « moi »
_ 7-11 ans : pensée catégorielle
_ 11ans et + : puberté

· Organisation de la pensée chez l’enfant :
_ avant 3 mois : stimulus-réponse
_ 3-6 mois : développement auditif et visuel
_ 6 mois-1 an : 1ères représentations sensori- motrices
_ 12-18 mois : parle de personnes connues,se reconnaît dans la glace

· Avant, inconscient analysé par rêves et jeu.
Aujourd’hui, inconscient analysé par l’image.
Chez l’enfant, réel = imaginaire

· Dans le développement de l’enfant, a été ajouté le stade du miroir= l’enfant perçoit son image et cela lui provoque une joie narcissique. Dans le miroir, il reconnaît en 1er ses proches et en 2nd lui-même. L’enfant comprend le langage posturo-gestuel avant le langage parlé.



B) Relation mère-enfant

· Les travaux de Spitz ont mis en évidence l’angoisse du 8ème mois et la dépression du nourrisson due à l’angoisse de la perte de la mère. La relation d’objet entre la mère et son bébé introduit une dynamique libidinale qui permet l’émergence de la représentation à un moment du développement.
· Avant, le bébé était considéré comme un mauvais objet car grossesse souvent non désirée. Aujourd’hui, enfant = petit roi de la modernité selon C.Allard. Les parents ont des fantasmes mortifères dus à la peur que leur bébé soit anormal ou meurt…cependant les risques d’accouchement, de mort… sont + faibles qu’il y a un siècle. L’anxiété des parents induit une attitude phobique chez l’enfant(se pose bcp de questions sur la mort…). L’enfant prendra conscience de la réalité de la mort que vers 10 ans.

C) l’enfant et les images

· L’enfant imite dès le plus jeune âge la TV , il apprendra donc des comportements qu’il reproduira.
0-3 ans : imite + le modèle vivant que la TV
3 ans et + : imite + le modèle télévisé
Ø progression de l’imitation en fonction de son évolution :
_ imitation mimo-posturo-gestuelle
_ « langagière
_ « de intérêts culturels

· 2 conceptions des réactions des enfants face à la TV :
_ modèle « de la TV charabia » = enfants sont des victimes passives de la valeur marchande des médias
_ modèle « de la TV compréhensible par intermittence » = enfants sélectionnent les programmes qu’ils comprennent.


II – Les médias


A-leur mode de fonctionnement


L’écran de tv est devenu un lieu d’exhibition narcissique. La tv sert à se faire voir et à être vu .tv est un instrument qui peut atteindre tout le monde. Mais il y a une censure invisible, en effet ceux qui accèdent à la tv perdent leur autonomie. Ils se voient imposer un sujet et un temps limité. La tv a le monopole sur la formation des cerveaux pour bcp de gens.
La tv cache en montrant. Nous pouvons parler de la métaphore dîte des lunettes, cad que les journalistes ont des lunettes, ils voient certaines choses et d’autres pas, ils font une sélection. Celle ci se fait par la recherche du spectaculaire, la tv appelle à la dramatisation.
Les journalistes de la tv ont une mentalité d’audimat, ils ne pensent qu’au succès commercial, de ce fait tous les journalistes cherchent le scoop.
Mais ceci amène évidemment à une uniformisation de l’info, c’est ce que nous allons appelé la circulation circulaire de l’info : pour être le meilleur, le journaliste regarde ce que font ses camarades et on arrive à la même info . Plus exactement on a de l’info sur de l’info.
Les journalistes ont une prédilection pour les faits divers car c’est elle qui fait de l’audience. De plus ils sélectionne dans la réalité un aspect particulier, comme nous l’avons vu pour trouver le scoop, mais ils ont aussi des relations de connivence avec ceux qu’ils sont censés interroger.
La tv n’est plus un lieu ou on pense mais c’es un fast-thinking. cad qu’il y a un lien entre la pensée et le temps, il faut penser dans l’urgence afin d’être le premier a avoir le scoop.
C’est un fast-food culturel.

Malgré cela, la tv exerce une influence déterminante dans notre société, donc les journalistes imposent leurs visions du monde à l’ens de la société. Les présentateurs aussi ont un rôle car ce sont eux qui imposent la règle du jeu, il peut changer de ton avec tel ou tel pers, il distribue le temps de parole.

Le monde du journalisme a ses propres lois.
Deux paramètres sont à prendre en compte pour comprendre ce q fait un journaliste :
-le champs journalistique (tf1, le monde : la ou il w)
-sa position dans son journal ou dans sa chaîne.
En effet un journaliste qui w ex dans le monde dit que ce qui est à l’esprit du journal
Le champ journalisti tend auj à être dominé par la tv aussi bien économiquement que symboliquement.( champs=espace social structuré)
C’est la tv qui dicte de qui il faut parler et toutes les nouvelles sont reprises par la tv, la tv est ajustée aux structures mentales du publics

Au nom de la démocratie on doit lutter contre l’audimat









B) lecture psychanalytique des dessins animés et films pour enfants

· Comment un enfant lit un film ?_ dès 4 ans : peut suivre le déroulement des évènements dans l’espace
_6/7 ans : compréhension globale
_+ tard : acquisition de la compréhension narrative
· Pour les contes l’enfant a une représentation imagée. Dans les films , auteurs jouent sur confusion passé/présent et réel/imaginaire par les images et le discours, ce qui crée des fantasmes chez le spectateur.
L’enfant = gros consommateur de dessins animés (DA). Caractéristiques du DA :
_personnages sont stylisés donc compréhension pour l’enfant
_graphisme crée de la distance donc nous transpose dans l’irréel
· La violence est la même dans DA que dans les contes sauf que dans le DA elle est montrée et dans contes elle est racontée. Le DA permet à l’enfant de décharger sa colère sur les personnages.
· C.Allard a étudié 3 DA (Le roi Lion, Dragon ball Z, Pokémon) et un film ( Scream) qui sont faits de telle sorte à jouer sur la psychologie de l’enfant.
Ø Le Roi Lion : Le découpage des espaces ( grotte avec sa mère, royaume quand il grandit et le cimetière des éléphants interdit par son père) reproduit les stades d’émancipation de l’enfant. Le temps, l’action, musique et son, les paroles… dans le DA permettent à l’enfant de s’identifier, d’éprouver des émotions, de se divertir et de prendre de la distance parfois avec les comédies musicales.
Le roi lion est donc une métaphore de l’enfant-roi et fait passer u message écologique fort : ne pas détruire notre environnement (comme les hyènes) mais le respecter.
Ø Dragon ball Z: Dans les 70’,intro des DA japonais qui ont un impact puissant sur l’imaginaire des enfants, notamment avec Dragon ball Z où l’agressivité est omniprésente. DA qui a été critiqué sur sa violence donc reconsidération des producteurs avec Pokémon.
Ø Pokémon : d’abord en DA puis en jeux vidéos et produits dérivés(tee-shirts…). Les dispositifs médiatiques ont su utilisés tous les moyens pour un impact max sur les enfants( noms, pouvoir des pers, créatures qui s’humanisent…). Pokémon par rapport à Dragon ball Z permet de mieux contenir l’agressivité et respecte plus l’enfant. Le message de ce DA= le bonheur, c’est d’avoir du pouvoir et que l’être n’est rien. Pokémon forme donc des consommateurs et non des citoyens.
Ø Scream : = film d’horreur( pers sont monstrueux) et d’angoisse(rien n’est montré directement) à la fois. Là aussi le producteur fait tout pour attirer l’ado : cadre=lycée ; possibilité de s’identifier aux étudiants ; sujet= sexualité, central dans la vie de l’ado, puissance des jeunes face à l’adulte…). Cette génération TV prend le risque d’1 indifférence face à la vraie violence ou identification aux modèles destructeurs.


III- Impact des médias sur la société

A) Impact du cinéma

_ sublimation chez le spectateur
_ impression de réalité due aux mouvements des images
_ représente en image nos émotions
_ sollicite notre narcissisme
_ fonction cathartique= effet libératoire de nos émotions grâce à l’identification
_ mobilise l’attention visuelle et auditive
_ transfert cinématographique entraîne la régression et déréalisation
_ décentre tout le temps l’enfant car caméra mobile

B) Impact de la TV et des jeux vidéos

Impact de la TV :
_ transfert vers l’imaginaire
_ suscite l’imagination
_ impact sur vie psychique quand le film est terrifiant
_ l’identification est la cause de certaines actions (délinquance…)
_ agit sur le plan affectif
_ TV devient un modèle d’action car les enfants imitent beaucoup ce qu’il voit
_ influence le développement du langage chez les petits
_ influence la socialisation de l’enfant positivement (nouveau modèle d’identification hors parents, élargit son univers, TV = source d’info) et négativement TV = puissance d’induction)
_ agit sur la violence
_ TV = nourrice audiovisuelle quand parents absents
_ entraîne le désintéressement scolaire
_ visionnement prolongé
Ø Troubles somatiques
Ø Epilepsie
Ø Crises psychomotrices
Ø Comportement compulsif
Ø Troubles de l’attention
Ø Troubles du sommeil
_ passage à l’acte
_ troubles du comportement
_ influence les comportements suicidaires
_ les films pornos et les pubs remplis de connotation sexuelles favorisent le passage à l’acte
_ modification alimentaire (obésité, anorexie, grignotage
_ nuit à la communication intra familiale
_ TV = cause d’affrontement avec l’autorité parentale

Impact des jeux vidéos :
Les jeux vidéos produisent les mêmes effets que la TV mais l’agressivité y est plus favorisée car dans les jeux vidéos l’enfant est coupé du monde, les héros ont des performances dépassant la réalité et le fait d’avoir la commande des manettes renforce son sentiment de toute puissance narcissique.

La violence télévisuelle a les même effets que la violence réelle sur les
Def : violence : « la force de réglée qui porte atteinte à l’intégrité physique ou psychique, pour mettre en cause, dans un but de domination ou de destruction, l’humanité de l’individu. »
La violence a deux caractères :-la démesure et la négation de l’humain.
Quoi qu’il en soit la violence a une visée de déshumaniser.

Pornographie : « présentation d’acte sexuels répétés, destinés à produire un effet d’excitation »




IV- Quels sont les mesures proposées face à cet impact?


A-Des règlements

La loi du 30 sept 86 repose sur le principe de liberté de communication audiovisuelle : art 14 : » la communication audiovisuelle est libre. L’exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise par la dignité de la pers humaine »
L’art 15 précise « le conseil supérieur de l’audiovisuel CSA veille à la protection de l’enfant et de l’ado et au respect de la dignité de la pers dans les programme mis à dispo du public par un service de commission audiovisuelle »

Il est préciser qu’il faut s’abstenir de diffuser des programmes contenants des scènes pornographiques et violents gratuites.
De plus la grille horaire des programmes doit être faîte par rapport au degré d’accessibilité au jeune public.

De ce fait entre 6h et 22 h30 les programmes ne doivent pas être de nature à nuire au jeune public




Aux Etats-Unis un système d’indexation a été mis an place, il s’agit d’une puce anti-violence qui permet aux parents de filtrer des programmes suspects. Une loi a été voté en 90 qui oblige les chaînes a consacrer des heures d’antennes à des émissions spéciales jeunes.

En Angleterre les émissions sont contrôlées afin d’établir des normes de bonnes conduites pour les diffuseur, de recevoir les plaintes du public…

Niveau européen : Lors du rapport du parlement du 20 fév 2002 on a constaté une difficulté pour qu’il y ait une réglementation uniforme. Le parlement a félicité deux pays : la hollande et le Royaume-Uni pour leur système d’autorégulation.
Les conclusions du parlement européen : -Adopter une approche commune fondée sur des valeurs culturelles
-Etablir des normes communes de classification européenne
- Mettre en place une coopération globale


D’un point de vue pénale : celui qui fait une infraction à la loi du 30 sept 86 relative à la liberté de communication est puni de 3 ans de prison et 75000 euros d ‘amende.

Il existe 3 institutions publiques de régulation : -CSA ( conseil supérieur de l’audiovisuel) qui est une administration indépendante
-La commission de classification des films, qui dépend du ministère de la culture
-La commission de contrôle des dvd et vidéocassette, qui dépend du ministère de l’intérieur

Les programmes sont classés en 5 catégories pour la protection de l’enfance et de l’adolescence :
Catégorie 1 :tout public
Catégorie 2 : certaines scènes peuvent heurter la sensibilité du jeune public
Catégorie 3 : interdit au moins de 12 ans
Catégorie 4 : interdit au moins de 16 ans
Catégorie 5 : interdit au moins de 18 ans


L a France est l’un des pays ou les mesures prises sont les moins sévères. Exemple : en Grande-Bretagne 85% des films sont soumis à restriction contre 15% pour la France

On ne peut pas interdire ce genre de films car il faut tout de même respecter le principe de liberté. Cependant comme nous venons de le voir il faut prendre des mesures afin que la sensibilité des plus jeunes ne soit pas heurtée.



B-Des parents

Afin de mettre les films violents hors de la portée des enfants, il faut comme nous l’avons vu des institutions publiques de régulation mais aussi et surtout un contrôle parental.
En effet le rôle des parents est primordial, ils doivent veiller à ce que l’enfant ne regarde pas la tv tard ou qu’il n’est pas en sa possession des cassettes interdits à son âge. Il faut mettre en place une action en vue des parents.
C’est ce qui se passe actuellement . CSA a fait une pub qui passe depuis quelques semaines : un enfant regarde la tv avec son père l’enfant est choqué de ce qu’il voit, le père pas du tout et ils disent vous n’êtes peut être pas choqué mais votre enfant l’est. CSA interdit au moins de 12 14 16 ans…
Donc il faut surveiller et encadrer la consommation audiovisuelle des enfants.
Pour cela il y a des professionnels qui peuvent parler aux parents, ça peut être le médecin de famille ou le prof.
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